Le paquetage draftwatermark permet de le signaler en mettant, dans la sortie du document, un mot (par défaut, «draft») en grisé, en travers de la feuille. L'exemple ci-dessous montre le résultat d'une telle opération:
\documentclass{report} \usepackage{draftwatermark} \begin{document} Voici une version provisoire de mon texte. Pourriez-vous la relire et me faire part de vos commentaires avant la fin de la semaine? Merci d'avance. \paragraph{Proposition.} Texte provisoire -- Texte provisoire -- Texte provisoire -- Texte provisoire -- Texte provisoire -- Texte provisoire -- Texte provisoire -- Texte provisoire -- Texte provisoire -- Texte provisoire -- Texte provisoire -- Texte provisoire -- Texte provisoire -- Texte provisoire -- Texte provisoire -- Texte provisoire -- Texte provisoire -- Texte provisoire -- Texte provisoire -- Texte provisoire -- Texte provisoire -- Texte provisoire -- Texte provisoire -- Texte provisoire -- Texte provisoire -- Texte provisoire -- Texte provisoire \end{document}
Le paquetage draftcopy a les mêmes fonctionnalités de base que draftwatermark, mais est limité à une sortie en Postscript (pas pour les PDF).
Le paquetage drafthead ajoute un en-tête contenant le mot «draft» («brouillon»), ainsi que la date et l'heure de compilation du document.
Le paquetage prelim2e permet d'insérer, dans le bas de la page, le nom du fichier, la date et l'heure de compilation…
Il existe enfin la solution «bourrin» qui consiste à insérer
directement le code Postscript dans le document à l'aide de la commande
\special{}
(ne fonctionne pas pour une sortie PDF). On inclura par exemple le code suivant dans le préambule :
\special{ ! userdict begin /bop-hook{ stroke gsave 240 100 translate 65 rotate /Times-Roman findfont 220 scalefont setfont 0 0 moveto 0.9 setgray (DRAFT) show grestore }def end}