Parfois, la première lettre d'un paragraphe est agrandie de manière à occuper plusieurs lignes de celui-ci. Ceci s'observe dans les journaux et dans des livres (le paragraphe concerné étant alors le premier de chaque chapitre). Cette lettre agrandie est appelée une lettrine (en anglais, initial ou dropped capital).
L'extension lettrine de Daniel Flipo propose la commande \lettrine
avec une diversité d'options très intéressante. En voici un exemple jouant sur l'espacement par rapport à la lettrine de chaque ligne après la première.
\documentclass{article} \usepackage[utf8]{inputenc} \usepackage[T1]{fontenc} \usepackage{lettrine} \begin{document} \lettrine[lines=4, slope=-0.5em, lhang=0.5,nindent=0pt]{V}{oici} un exemple de l'utilisation de la commande \verb|\lettrine|. Vous remarquerez que les débuts des lignes à droite de la lettre sont décalés de manière à suivre la pente de celle-ci. Cela illustre tout l'intérêt qu'il y a à retenir cette solution pour gérer les lettrines. \end{document}
Cette extension propose également une galerie d'exemple illustrant ses possibilités.
Les extensions dropping et dropcaps sont classées comme obsolètes. Ce qui suit est informatif.
L'extension dropping étend l'extension dropcaps. Cependant, cette extension est liée avec l'ensemble des pilotes de périphériques disponibles dans les toutes premières extensions graphiques de . Elle n'est donc pas recommandée pour des versions récentes de .
\documentclass[french]{article} \usepackage[utf8]{inputenc} \usepackage[T1]{fontenc} \usepackage[dvips]{dropping} \usepackage{babel} \begin{document} \dropping{3}{\itshape{} Voici} un exemple de ce que permet de faire l'extension dropping de M. Dahlgren. La commande \verb.\dropping. peut prendre en argument un mot comme c'est le cas ici ou une simple lettre. \end{document}
L'extension initials fait appel à des fontes yinit
particulières. Son utilisation n'est donc pas recommandée.
L'extension picins (et plus anciennement l'obsolète picinpar) permet de placer une zone dans laquelle vous pouvez placer une lettre ou une image sans que le texte du paragraphe ne morde sur l'espace dédié à cet élément. Cela donne une solution détournée à la question.
Voici un exemple de commande, \cappar
, répondant au besoin. Bien entendu, cette solution demande de mieux connaître le fonctionnement de et ne répond pas forcément à un besoin générique.
\font\capfont=cmbx12 at 24.87 pt% ou yinit, ou...? \newbox\capbox \newcount\capl \def\a{A} \def\docappar{% \medbreak\noindent \setbox\capbox\hbox{% \capfont\a\hskip0.15em}% \hangindent=\wd\capbox% \capl=\ht\capbox \divide\capl by\baselineskip \advance\capl by1% \hangafter=-\capl% \hbox{% \vbox to8pt{% \hbox to0pt{\hss\box\capbox}% \vss }% }% } \def\cappar{\afterassignment\docappar% \noexpand\let\a } \cappar Il était une fois un petit chaperon rouge qui avait une grand-mère qui habitait de l'autre c\^oté de la for\^et. Un jour, alors que sa grand-mère était malade, le petit chaperon rouge décida de lui rendre visite...