Comment sont gérés les fichiers PostScript dans LaTeX?
Dans la chaîne de compilation utilisant et dvips
, chaque programme apporte sa contribution à la constitution du fichier PostScript.
La partie effectuée par LaTeX
Lorsque le fichier doit intégrer une figure PostScript (EPS), des commandes doivent être mises dans le fichier source (fichier TEX) pour dire à que la figure doit être positionnée à telle place avec telles dimensions (en incluant la bonne extension : graphicx, psfig, epsfig).
Lors de la phase de compilation du code , ce dernier va consulter dans le fichier externe contenant la figure les seules dimensions/proportions de l'image (les fameuses « bounding box » chères au PostScript encapsulé).
En fin de course, dans le fichier DVI généré par se retrouvent le nom et les dimensions de l'image mais pas celle-ci (qui est toujours externe, comme précisé par la question « Qu'est-ce qu'un fichier DVI ? »). Aussi, en visualisant le fichier DVI, apparaît l'emplacement de l'image mais pas cette dernière (en particulier la commande psdraft
génère un cadre similaire à \fbox{…}
aux dimensions de l'image à l'emplacement de celle-ci).
La partie effectuée par dvips
Suite au travail de , dvips
transforme le fichier DVI en PostScript et inclut à ce moment les fichiers images EPS. Ainsi, si ce document Postscript est visualisé ou imprimé, le texte et les images y sont bien affichés.
Cas particuliers
Certains visualiseurs DVI, par exemple xdvi
sous UNIX pour n'en citer qu'un, détectent dans le fichier DVI des passages tels que :
PSfile="toto.eps" llx=0 lly=-1 urx=57 ury=29 rwi=4252
Ils appellent alors GhostScript
/GhostView
pour préparer une image bitmap que le visualiseur DVI va restituer. Mais d'autres visualiseurs, comme dviwin
, ne savent pas que faire d'un fichier PostScript. Est-ce toujours vrai ?